Pourquoi un UX designer ne fait pas
de faire-part de mariage ? + guests
Les métiers créatifs sont nombreux, comme par exemple, illustratrice, graphiste, directrice artistique, photographe, copywriter ou encore UX/UI designer. Ils demandent un savoir-faire et une expertise spécifique comme les métiers de la tech, de la santé ou encore de l’artisanat.
Faire le design d’une application demande un processus très spécifique tout comme la réalisation d’un reportage photo ou encore la création d’une identité visuelle. C’est bien plus que de dessiner sur paint 😏. Il y a des contraintes techniques à prendre en compte.
Chaque créatif possède son propre univers et sa pâte graphique.
À mon sens, c’est ce qui fait sa force !
Reine-Marie, illustratrice et directrice artistique
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre métier (les grandes étapes de création ou processus créatif, typologie de clients) ?
Je m’appelle Reine-Marie et je suis illustratrice et Directrice Artistique indépendante spécialisée dans la création sur-mesure. Ça fait maintenant un peu plus de 3 ans que je suis à mon compte (OMG ! Ça passe si vite !). Aujourd’hui, j’accompagne les marques éthiques, artisanales et/ou engagées sur leurs besoins en matière de packaging et branding (en autre) à révéler et transmettre leurs histoires, leurs valeurs grâce à des créations singulières et impactantes.
Au niveau process, j’essaye au maximum de fluidifier les choses pour guider mes client.es en continue.
En général, après une première prise de contact, on fait un brief sur-mesure ensemble pour comprendre ses besoins, ses envies et objectifs pour ses produits et sa marque.
Après la proposition commerciale acceptée et l’acompte versé, et bien on débute le projet avec la phase de brainstorming, recherches d’inspirations et création d’un moodboard personnalisé.
Je transmets les premiers sketchs en fonction du brief également.
Le client lui de son côté valide les grandes étapes du processus, à la suite de quoi on entame la phase finale de création + préparation des fichiers et impression si besoin.
Dans tous les cas, j’informe le client de l’état d’avancement du projet et les étapes clés (on fait un point régulier). Je ne le laisse pas seul dans l’incertitude dans son coin 🙂
2. Quel(s) est(sont) votre (vos) expertise(s) ?
Mon expertise et savoir-faire sont axés autour de l’illustration sur-mesure, d’un côté et de l’autre la Direction Artistique autour de l’illustration. Mes services gravitent principalement autour du packaging et branding, domaine éditorial, déco intérieure et univers de la mode. (C’est déjà pas mal 😉 Niveau direction artistique, c’est tout l’accompagnement, les conseils et la co-construction de A à Z sur le projet du client (surtout dans le cas d’un branding avec déclinaisons).
Ma vision de mon métier, des métiers créatifs et indépendants en général, est avant tout d’être celle d’une véritable collaboratrice-partenaire et non pas juste une prestataire qui fait le travail sans poser de questions, et sans réellement vouloir aider ou bien comprendre son client !
3. Si on les mettait en parallèle, quelles seraient leurs différences ?
Question très intéressante !
Les deux sont très imbriqués, mais si je devais comparer, je pense que je dirai qu’au niveau de l’illustration, on est un peu plus dans la création pure et libre, l’aboutissement d’une idée mise en forme concrètement : traduire par l’image.
Alors qu’au niveau de la direction artistique, on est plus dans l’élaboration, la réflexion et l’adaptation qui précède l’étape de création finale. On accompagne et co-construit avec et pour le client sur son projet, étape après étape (en apportant une vision globale qui soit pensée et adaptée en fonction de ses besoins, divers supports, etc…). C’est pouvoir aussi trouver des solutions à des problématiques ou proposer d’autres alternatives plus écologiques et responsables niveau support print par exemple.
Dans tous les cas j’essaye au maximum de pouvoir transmettre des conseils adaptés aux clients toujours dans une démarche à la fois pédagogique, à l’écoute et authentique que ce soit en Illustration ou bien en D.A !
Vous pouvez me retrouver :
sur Insta : @creaqueenie
sur mon site web : www.queenie-studio.com
Paola, directrice artistique
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de ton métier (les grandes étapes de création ou processus créatif, typologie de clients) ?
Je suis Paola IANNUCCI, consultante, directrice artistique et designer graphique indépendante depuis presque 4 ans sur Toulouse. Je suis diplômée d’un BTS Communication Visuelle option multimédia que j’ai suivi en alternance pendant 2 ans où j’ai occupé le poste de designer graphique au sein d’une agence de communication spécialisée en bio, alimentaire, tourisme, packaging et identité de marque. J’ai quitté la France pour m’installer à Montréal pendant 4 ans, où j’ai travaillé en tant que directrice artistique et designer graphique dans l’industrie du vêtement et du e-commerce.
Actuellement indépendante, je propose, en plus de la direction artistique et le graphisme, un accompagnement sur la stratégie et le positionnement de marque pour les consultants, créateurs d’entreprise, TPE, PME passionnés et responsables. Je collabore avec d’autres indépendants tels que UX/UI designer, illustrateur, copywriter, consultant SEO, photographe… sur des projets que je peux être amené à chapeauter pour la partie direction artistique et positionnement de marque.
Mon métier de consultante en positionnement et stratégie de marque est d’accompagner le client à analyser son marché, définir et positionner sa marque, choisir le nom de la marque, créer son logo et identité visuelle, sa plateforme de marque.
Process : Co-réflexion, co-construction, analyse, recherche, création.
Mon métier de directrice artistique est de gérer la conception artistique d’un projet, que ce soit pour la partie visuelle et conceptuelle que pour le recrutement et la gestion de l’équipe artistique.
Process : Analyse, recherche, gestion, conception, réalisation.
Mon métier de designer graphique est de créer visuellement des idées et messages sur des outils de communication print et digitaux.
Process : Analyse, recherche, gestion, conception, réalisation.
2. Quel(s) est(sont) votre (vos) expertise(s) ?
Positionnement et stratégie de marque, direction artistique et design graphique.
3. Si on les mettait en parallèle, quelles seraient leurs différences ?
Si on part du principe que l’on veut un résultat cohérent, impactant et durable, je dirais que ces 3 domaines d’expertises fonctionnent tous en même temps, ils ne peuvent pas vraiment vivre l’un sans l’autre.
Le positionnement et stratégie de marque sont la phase de réflexion où va découler beaucoup de choses dont la direction artistique et le design graphique. C’est un peu le point de départ. C’est le moment où l’on prend de la hauteur pour focus sur l’ADN de la marque et pour pouvoir diriger et décliner le reste.
Vous pouvez me retrouver :
sur Insta : @paola.iannu
sur mon site web : paolaiannucci.com/
Karen, illustratrice et directrice artistique
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de ton métier (les grandes étapes de création ou processus créatif, typologie de clients) ?
Je suis Karen Razafimandimby, 31 ans, toutes mes dents, passionnée de couleurs, de food et de trésors en tout genre ! Ah oui et je suis aussi DA/graphiste, illustratrice et entrepreneure. ^^
Dans mon quotidien, je développe des identités graphiques (univers graphiques) pour les entrepreneures, via la création de brief créatif en accord avec la stratégie de com’ de l’entreprise et tout ce que ça inclut (mission, vision, cible, objectifs…). Et j’utilise également l’illustration comme outil de communication pour créer des visuels forts et impactants.
Aujourd’hui, mon accompagnement ne s’arrête pas à l’expertise technique et créative.
Pour proposer une prestation durable et cohérente, mon processus créatif commence toujours par un rdv (autour d’un goûter^^) pendant lequel nous allons développer une direction artistique via un questionnaire qui mènera à la création d’un brief créa, qui sera le fil rouge tout le long du projet.
Cela me permet de m’imprégner au mieux du projet, pour présenter des pistes créatives en accord avec l’image de marque et pour me positionner en tant que partenaire et actrice du bon développement ou lancement de leur activité.
Je développe et produis un univers dont le ton, le style, l’ambiance vont convaincre et séduire la cliente.
Après la présentation finale (explication, échange, question/réponse) et la livraison des différents éléments (id visuelle,charte…) j’ai à cœur de suivre et d’accompagner via des conseils les premiers pas de création de contenu afin de m’assurer de la bonne prise en main de l’utilisation de l’identité visuelle.
Je m’adresse essentiellement aux femmes entrepreneures en création d’entreprise ou en évolution d’entreprise (refonte), portées par l’envie de développer un projet qui les anime et qui fait sens. Mon but est de leur créer des univers à la hauteur de leur ambition, affirmer leurs partis-pris et marquer les esprits !
2. Quel(s) est(sont) votre (vos) expertise(s) ?
L’illustration, la création graphique (notamment d’identité visuelle et de différents supports de com digitaux et print) et la direction artistique.
3. Si on les mettait en parallèle, quelles seraient leurs différences ?
Les infos que je vais récolter seront à des échelles différentes et le positionnement ne sera pas le même.
La création d’une illustration avec une vision presque macro dans le sens où je traduis une info précise via une image dans un univers déjà défini. Il va permettre d’expliquer un concept, de partager une donnée, d’éduquer sur un sujet…
Alors que pour une création graphique, la vision sera plus large afin de traduire l’image de la marque, le message de l’entreprise en image, via une identité visuelle (composé d’un logo, de différents éléments graphiques, typographiques, colorimétriques, iconographiques et différents supports de com) avec un brief créa déjà défini.
Puis vient la DA avec une vision 360°, une phase complémentaire vient s’ajouter à la création graphique qui vient enrichir le processus par une analyse profonde de la stratégie de com (mission, vision, cible, objectifs…) en développant un brief créa qui vient orienter la direction artistique à prendre, identifier les réels besoins de l’entreprise et avoir un suivi complet et adapté tout le long du projet.
Vous pouvez me retrouver :
sur Insta : @karenraza
Madeline, directrice artistique
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de ton métier (les grandes étapes de création ou processus créatif, typologie de clients) ?
Hello, moi, c’est Madeline, ou plutôt Madows dans mon métier, et je suis directrice artistique/graphiste depuis 13 ans.
J’ai longtemps travaillé dans le secteur culturel, pour des moyennes et grosses structures, mais également pour des municipalités (mairie de Paris) ainsi que certaines agences de promotions marketing & divers magazines spécialisés.
Aujourd’hui, je travaille essentiellement pour les freelances et les entrepreneures qui veulent améliorer leur image. Je consacre également une bonne partie de mon temps à l’éducation des jeunes designers, par l’intermédiaire du Designer Club ou plus récemment, grâce à mon accompagnement Fire Starter. Quand je travaille pour mes clients, il est primordial pour moi de faire passer l’humain au centre de mes collaborations. C’est pour cela que je considère chaque mission comme une collaboration avec le mandataire, car je ne considère pas ma clientèle comme de simples numéros de factures.
Toute collaboration commence par un échange et un process d’onboarding précis qui me permet de bien cerner la demande de mon client, mais également sa personnalité.
Vient ensuite le processus de création, et là, je dois bien l’avouer, il y a une grosse part d’instinct. Dès les premiers échanges, je sais où je veux aller et je visualise très clairement ce que je veux faire. Puis le travail de recherches vient faire naître de nouvelles idées et je construis mon dossier de propositions autour de deux ou trois pistes créatives.
Après quelques échanges et retours avec le client, je passe à la prestation suivante où je nettoie mes fichiers pour ensuite constituer le dossier de livrables.
Quand je crée une identité visuelle pour un client, j’estime que je lui dois plus que du beau. Je cherche vraiment à insuffler une âme à ce que je fais, et pour cela, j’utilise différents leviers comme la psychologie cognitive ou le détournement typographique. C’est aujourd’hui ce qui caractérise le plus mon travail : je ne fais jamais la même chose deux fois. Je n’ai pas de style particulier, je travaille au feeling et j’incorpore un peu de mon âme dans les projets de mes clients.
2. Quel(s) est(sont) votre (vos) expertise(s) ?
Ma spécialité, c’est la création d’univers visuels. Du logo, en passant par la couleur jusqu’aux choix typographiques. J’adore m’imprégner d’une marque ou d’un projet et lui donner une image. J’aimerais prétendre avoir une autre spécialité, hélas, ce serait mentir…(déso, la mise en parallèle, c’est un peu compliqué du coup haha)
Vous pouvez me retrouver :
sur Insta : @hello.madows
Anne-Sophie, graphiste
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de ton métier (les grandes étapes de création ou processus créatif, typologie de clients) ?
Je m’appelle Anne-sophie, 32 ans, graphiste multi casquettes. Je travaille à l’heure actuelle pour une entreprise familiale dans le domaine des coiffeurs-barbiers. Je suis en charge de la communication de l’entreprise en externe et en interne.
Dans mon quotidien, je suis amenée à travailler sur différents postes liés à la communication dans son ensemble. Mon travail s’articule autour de la communication pour les salariés, pour les clients, la relation client via les réseaux sociaux, la gestion du site internet et de la présence web et le développement vers le e-commerce entre autre.
Une part de mon travail consiste également à l’aménagement et la décoration de nouveaux salons et veiller à ce que la charte graphique et les valeurs de l’entreprise soient respectées.
Nos clients sont des hommes, plutôt citadins, 25-35 ans, avec un budget entré, moyenne gamme. Ils sont sensibles aux cosmétiques, veulent prendre soin d’eux et s’accorder un moment à eux. Ce sont des hommes de goûts, qui recherchent de la tradition, de l’authenticité et du savoir-faire.
Comme pour tout projet, lorsque je commence à travailler, je regarde ce qui a été fait auparavant. Ce qui a fonctionné et ce qui peut être amélioré. Ensuite je passe par l’étape du moodboard puis des premières ébauches. J’imprime beaucoup, cela me permet de visualiser plus concrètement mon travail. Etant toute seule sur le poste, j’ai une grande autonomie dans le choix et la manière de travailler. Je gère les projets du premier croquis jusqu’au BAT et la livraison. Parfois même le déploiement.
2. Quel(s) est(sont) votre (vos) expertise(s) ?
J’ai fait le choix de me focaliser sur le graphisme marketing, le webdesign, le Community management et la scénographie.
3. Si on les mettait en parallèle, quelles seraient leurs différences ?
Le domaine du graphisme est vaste. À l’heure actuelle la majorité de mes créations ont un but commercial. Promouvoir un produit, un service. Cela n’aurait aucun sens de créer du contemplatif.
Lorsqu’on parle de design graphique, la plupart des gens pensent qu’il s’agit de designs créés pour le marketing et la publicité. En tant qu’entreprise, on compte beaucoup sur la réussite de nos campagnes de marketing pour influencer les décisions de nos clients. Un marketing efficace engage nos clients cibles en fonction de leurs désirs, besoins, connaissances et satisfaction d’un produit, d’un service. De plus, étant donné que les contenus visuels sont toujours plus engageants que du texte seul, je suis là pour trouver les meilleurs solutions graphiques afin de nous promouvoir et communiquer de la manière la plus efficace possible.
Le web et le community management sont liés en quelque sorte. La principale différence est que le web, via le site internet de l’entreprise, par exemple, a pour vocation de montrer les services et produits au client, lui apporter des informations utiles, les tarifs, les heures d’ouvertures, les adresses. Le community management c’est plutôt l’art de développer la e-notorieté de l’entreprise, mettre en avant nos valeurs, nos croyances, nos réalisations. Il y a une part d’humain dans le community management que l’on retrouve moins dans le type d’informations apporté par le site internet. C’est faire le lien avec le client avant ou après être passé en salon, lui donner envie, lui apporter du contenu de qualité, c’est développer sa communauté, à notre image.
La scénographie, quand à elle, vient habiller le discours en quelque sorte, c’est traduire visuellement, qui nous sommes. C’est utiliser des codes qui vont parler à nos clients, pour qu’ils se sentent à l’aise, en confiance, parfois que ça leur rappelle une image, un souvenir. La scénographie c’est la poésie du lieu.
Julie, copywriter
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de ton métier (les grandes étapes de création ou processus créatif, typologie de clients) ?
Je suis copywriter digital. J’interviens en parallèle des DA pour structurer et créer le discours d’une marque ou d’une entreprise. Concrètement, je vais produire le plus souvent les contenus d’un site ou d’une plateforme avant l’étape du design.
Sur chaque landing ou interface, on va se poser ces questions :
que dit-on, dans quel ordre, avec quels mots, dans quel style ?
Le but est d’apporter le socle “verbal” de l’expérience utilisateur, qu’on va toujours penser comme un parcours, avec son identité propre, mais aussi son déroulé, conçu pour convertir.
Ça revient un peu à combiner deux objectifs stratégiques. D’un côté, comment réussit-on à convaincre, faire passer un message, faire comprendre un produit ou une promesse. Et de l’autre comment créer un univers qui soit celui de la marque par les mots, avec un ton et un style bien particulier.
2. Quel(s) est(sont) votre (vos) expertise(s) ?
Ma spécialité c’est vraiment de penser le site au moment de la sortie de la marque ou du produit d’une start-up.
J’ai donc une approche assez UX de la structuration des contenus, au sens où je vais proposer de structurer le discours et les blocs du site en plus de la pure création des textes et les intégrer dans un parcours utilisateur.
On ne le fait pas avec toutes les agences mais j’aime bien intervenir en premier, quand c’est vraiment le texte et son déroulé qui guide la créa visuelle. Dans les collabs les plus poussées, il y a une vraie interaction justement avec l’équipe DA et/ou UX où nos réflexions se mêlent et où on itère ensemble, où les choix de l’un motivent les choix de l’autre dans les deux sens, avec une réflexion sur les deux plans en même temps.
Une autre expertise que j’aime mobiliser c’est la capacité à orienter la marque sur ce qu’elle doit dire, comment présenter les choses, surtout quand elle propose un nouvel usage. L’angle d’attaque en quelque sorte, on pourrait aussi parler de positionnement.
Et puis enfin de proposer à travers les textes une vraie identité verbale, l’équivalent d’une identité graphique, la personnalité de la marque dans le style des mots, pour que ça lui donne une vraie personnalité à elle, qu’on va retrouver sur tous les supports. Avec les petites catchlines qui vont bien :).
3. Si on les mettait en parallèle, quelles seraient leurs différences ?
En fait si on reprend ces expertises ça revient à parler de l’ergonomie, la stratégie et la créativité, appliqués tous les trois aux messages.
Vous pouvez me retrouver
sur mon site internet : www.white-elephant.fr/
Tiffany (moi 😇), UX/UI designer
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de ton métier (les grandes étapes de création ou processus créatif, typologie de clients) ?
Hello, moi c’est Tiffany Brillard, UX/UI designer et indépendante depuis plus de 3 ans sur Toulouse.
J’accompagne les entreprises dans la création et refonte de leurs applications mobiles, sites internet (site vitrine, site e-commerce, portail intranet) et logiciels métiers. Mon travail consiste à rendre les app mobile et sites intuitif, facile d’utilisation, simple et un design moderne et élégant. Je fais tout ce travail afin d’optimiser l’expérience utilisateur pour répondre à aux besoins et attentes des utilisateurs et non du client.
Je travaille sur deux types de projets : la création et la refonte d’application
Je commence toujours un projet par un échange avec le client afin de cadrer le projet, connaître ses besoins et ses attentes. Une fois le projet cadré, il y a une grosse phase de recherche afin de bien identifier l’utilisateur cible. Cette étape me permet de comprendre les besoins et attentes des utilisateurs qui peuvent être différentes de celles du client.
Après l’avoir identifié, je réfléchis au parcours utilisateur c’est-à-dire l’enchaînement des écrans. Cela permet d’identifier les différentes fonctionnalités à mettre en place et facilité le travail des dev pour la suite du projet. On a, ainsi, une vue macro de l’application.
La conception UX est la 3ème étape. Je pose la structure des écrans en me focalisant sur le fond.
L’avant-dernière étape est le design UI. Soit je crée un univers graphique en accord avec les tendances du moment , soit je m’appuie sur la charte de l’entreprise pour le créer. Sur cette étape, je me focalise sur la forme.
Enfin, j’organise des tests utilisateurs. Cette étape est importante mais pas tout le temps réaliser faute de budget.
Sur certains projets, j’ai la casquette de cheffe de projet afin de le leader, respecter les deadlines et avancer en toute sérénité avec les autres acteurs comme les développeurs.
Parallèlement à cela, je donne des cours dans différentes écoles toulousaines. Transmettre et partager sont des choses très importantes pour moi. Ca me permet d’apprendre sur moi et de développer mes compétences. Et au delà de ça, je trouve ça passionnant l’enseignement !
2. Quel(s) est(sont) votre (vos) expertise(s) ?
Je suis UX et UI design, formatrice et intervenante dans des écoles.
3. Si on les mettait en parallèle, quelles seraient leurs différences ?
Mes casquettes d’UX et d’UI sont complémentaires et différentes à la fois.
Pour la partie UX, il faut être rigoureux, curieux, se poser des questions, avoir le sens de l’observation et de l’écoute, s’intéresser aux utilisateurs, comprendre leurs besoins mais aussi ce qui les empêchent ou freinent à utiliser une application ou un service.
L’expérience utilisateur ne s’arrête pas au digital. Elle est présente partout : chez votre cafetier, au restaurant, dans votre centre médical ou encore dans les magasins comme Ikea ou Leroy Merlin.
Pour la partie UI, il faut être curieux, créatif, connaître les dernières tendances en matière de design. Le design UI ne doit pas juste être joli. Il doit être en accord avec les valeurs de l’entreprise et l’utilisateur (d’où l’importance de la partie recherche) afin qu’il se reconnaisse à travers l’application.
Conclusion
A travers cet article, j’ai essayé de rendre ses lettres de noblesse au monde créatif et mettre en avant les nuances des différents métiers qui font ce domaine.
Chaque spécialité demande des compétences et connaissances bien spécifiques qui ne s’improvisent pas. La créativité est une composante commune à tous ces métiers. C’est quelque chose qui se travaille (certains ont un talent naturel, c’est évident) et qui est propre à chacun et chacune : c’est ce qui fait la beauté de ce domaine, je trouve.
Et si vous avez besoin de monter une équipe pour votre projet de création ou refonte de site, d’application ou de logiciel, je vous propose de jeter un oeil à mon offre 360.